Élue comme “Espèce sous les projecteurs” par Daan Dekeukeleire, biologiste, doctorant à l’Université de Gand (Unité d’écologie terrestre) et actif dans le groupe de travail sur les chauves-souris de Natuurpunt.
Les chauves-souris ont du mal à s’en sortir et surtout maintenant, alors que beaucoup de gens ont peur de ces animaux à cause de la crise du corona. La Pipistrelle commune est une espèce que l’on trouve partout en Belgique. Elle vit dans des maisons et trouve sa nourriture dans les jardins, tant dans les zones urbaines que rurales. C’est donc la chauve-souris avec laquelle la plupart des gens entrent en contact. En conséquence, l’espèce est également menacée par la crainte injustifiée du covid-19. Nous recevons des questions et des messages inquiets et on constate que des colonies sont expulsées, même si la pipistrelle commune, comme toutes les chauves-souris européennes, sont totalement inoffensives. De plus, c’est une espèce de chauve-souris dont les services écosystémiques sont indéniables : chaque pipistrelle commune mange plus de 300 ( !) moustiques et autres insectes par nuit.
Un peu partout : elle vit dans des bâtiments (murs creux, sous les tuiles, derrière les volets) et ses terrains de chasse se trouvent souvent dans des jardins, mais aussi dans des forêts, le long des rangées d’arbres et des lisières de bois.
Par son museau foncé, son dos et son ventre bruns, et ses petites oreilles. L’espèce effectue un vol typiquement erratique avec de nombreux virages soudains. Son bruit sur un détecteur de chauve-souris ressemble à celui de gouttelettes humides sur une assiette.
Le Jardin botanique de Meise invite tous les participants à se conformer aux mesures en vigueur contre la propagation du coronavirus. Pour de plus amples informations sur ces mesures, veuillez consulter https://www.info-coronavirus.be (SPF Santé publique).